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    LE MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION MET EN GARDE

    10 ans d’exclusion pour les tricheurs au BAC

     

    Le ministère de l’Éducation nationale est catégorique. Le département de Nouria Benghebrit fera tout ce qui est de son pouvoir pour empêcher les candidats de tricher aux épreuves du Baccalauréat.

    Pour ce faire, le ministère de tutelle a fait savoir que les tricheurs aux épreuves du Baccalauréat risquent 10 ans d’exclusion, au lieu de cinq ans. Ces avertissements ont été proférés par la ministre de tutelle dans les convocations des 800 000 candidats au BAC. La ministre de tutelle a brandi la menace de prendre des mesures rigoureuses contre toute tentative de triche à l'examen du baccalauréat, en sanctionnant les tricheurs à cet examen officiel, qui aura lieu à partir du 29 mai prochain, au cas où ce dernier a eu recours aux nouvelles technologies. Aussi, le ministère de tutelle a pris la décision d’empêcher les candidats au BAC de ramener leur sac aux centres d’examen ou d’aller aux sanitaires pendant les examens. Selon la liste des interdictions mentionnées sur les convocations des candidats au BAC, intitulé «méfiez-vous de la fraude», il est considéré comme dans le cas de fraude et exclu d’examen pendant dix ans dans le cas où le tricheur a eu recours aux nouvelles technologies, à savoir le téléphone mobile, carte électronique, wifi, Bluetooth, livres, des affiches, ou un sac, ou tout type de portefeuille, «car leur présence avec vous dans le centre d’examen est considéré comme une fraude et vous exposera à l’expulsion de cet examen». Il est considéré comme fraude également, selon le ministère de tutelle, l’existence de feuille de réponse non distribuée par ce centre d’examen. «Communiquer avec un autre candidat ou avec les surveillants sur le contenu de l’examen, créer le chao dans la salle d'examen ou à l’extérieur, changer de place ou déplacer la table, sont autant d’actions considérées comme de la triche. Hormis l’utilisation d’une calculatrice non-programmée est autorisée lors du déroulement de cet examen. Le ministère de l’Éducation a insisté sur le fait que les candidats au BAC ne doivent pas sortir de la salle d’examen, quelle que soit la raison, qu’après l’écoulement de la moitié de temps réservé à l’examen. Par ailleurs, le ministère de tutelle a tenu à rappeler que le candidat doit répondre à l’un des deux sujets présentés au choix et doit être présent une demi-heure avant le début de l’examen, indiquant que tout retard prive le candidat de l’examen et sera définitivement exclu. Enfin, la tutelle a appelé les candidats aux BAC de se munir de leur convocation et d’une pièce d’identité durant les épreuves. Elle a, à cet effet, appelé les candidats à vérifier la validité de toute information contenue dans leur convocation et de signaler immédiatement toute erreur au directeur de l’établissement, afin de la corriger au niveau de l’office national des examens et concours.

    L.O.Challal

     

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  • Des nombres premiers pas si aléatoires que ça

    LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 21.03.2016 à 16h48 |Par David Larousserie

     
    Terence Tao, spécialiste australo-américain de la théorie des nombres et médaille Fields, a déjà détaillé les rouages du biais dans la répartition des nombres premiers sur son blog, apportant une première caution à cette découverte.

     

    Belle surprise dans le monde fascinant des nombres premiers, ces sortes de briques élémentaires des mathématiques. Tout nombre entier peut en effet s’écrire comme un produit unique de nombres premiers, ces nombres divisibles seulement par 1 et eux-mêmes, comme 5, 7, 11, 29, 73… Il y en a une infinité et, au quotidien, ils servent notamment dans la sécurité des transactions électroniques.

    Ils semblaient donc bien connus, mais un duo de mathématiciens de l’université Stanford (Californie), Robert Lemke Oliver et Kannan Soundararajan, viennent de leur découvrir une propriété nouvelle et étonnante. Si un nombre premier finit par un 1, il y a plus de chance que le nombre premier suivant se termine par un 3 ou un 7 que par un 1 ou un 9 (aucun nombre premier plus grand que 5 ne se termine par 0, 2, 4, 5, 6 ou 8). Les paires (1,1) – c’est-à-dire deux nombres premiers successifs se terminant par 1 –, (3,3) ou (7,7) sont également moins fréquentes que les (9,1), (1,7)...

     

     

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  • وزيرة التربية، نورية بن غبريت، تؤكد

    "إقصاء التلاميذ المتغيبين عن الأقسام من إجراء البكالوريا"

    الجزائر: م.بسطامي / 22:45-20 مارس 2016

      

    قررت وزارة التربية الوطنية إقصاء تلاميذ القسم النهائي من إجراء امتحان نهاية التعليم الثانوي “البكالوريا” في حالة تغيبهم المستمر عن الأقسام، خاصة في الفصل الثالث، حيث يُلزم مديرو المؤسسات التربوية باستدعاء الأولياء وإنذار التلاميذ قبل تحديد قائمة اسمية لمن يتحصل على 3 إعذارات.

                                                التعاون مع الخبراء الفرنسيين “أمر طبيعي” ويعود إلى 30 سنة
                     شهادة جديدة في مسابقة التوظيف المقبلة    

     قالت المسؤولة الأولى عن قطاع التربية الوطنية إن مقاطعة الطلبة المترشحين لشهادة البكالوريا أقسام الدراسة باكرا بمجرد انتهاء الفصل الأول ظاهرة “غير عادية”، مؤكدة أن القانون يلزم في مثل هذه الحالات مديري المؤسسات التربوية باستدعاء أولياء الأمور كمرحلة أولى، وإذا ما تواصل الغياب يتم حرمان المترشحين من اجتياز امتحان البكالوريا مع إعادة السنة وذلك بعد توجيه 3 إعذارات، وقالت إن إدراج مادة التربية البدنية ضمن امتحان البكالوريا جاء للحد من هذه الظاهرة، فعلى الطلبة، بحسب بن غبريت، حضور المادة خلال الفصول الثلاثة فضلا عن اجتياز الامتحان.

    وعن السبب الرئيسي لظاهرة مقاطعة المترشحين لشهادة البكالوريا أقسام الدراسة، أوضحت أن التلاميذ أصبحوا يفضلون الدروس الخصوصية، قائلة: “إذا ما اقتنع التلميذ بمستوى التحصيل العلمي داخل الأقسام فإنه سيواظب على الحضور”، مشيرة إلى أن الظاهرة تعرف انتشارا لدى المترشحين المعيدين السنة.

    على صعيد آخر قالت بن غبريت خلال نزولها ضيفة على الإذاعة الثالثة إن التعاون مع الخبراء الأجانب “طبيعي” وليس جديدا، حيث تمت الاستعانة بأكثر من 50 جنسية أجنبية سنة 1985، مؤكدة أن اللجنة الوطنية للبرامج والمناهج التي تتولى الإصلاحات تتكون من 200 خبير ومفتش وأساتذة جامعيين ومديري المؤسسات التربوية ومشكلة من 23 فوجا متخصصا وكلهم جزائريون.

    وأكدت أن جميع المقبلين على امتحان شهادة البكالوريا وعددهم 800 ألف سيتلقون بطاقات التعريف البيومترية نهاية أفريل المقبل، مشيرة إلى أنه في ولاية الشلف تم جمع أكثر من 88 بالمائة من ملفات المترشحين وتتفاوت النسب من ولاية إلى أخرى، نافية في السياق ذاته ما تم تداوله بشأن إلزام المترشحين لامتحان شهادة التعليم المتوسط بإظهار بطاقة التعريف البيومترية وقالت إنهم سيكتفون ببطاقة التعريف العادية.

    أما بالنسبة لمسابقة التربية فذكرت بن غبريت أنها ستكون في نهاية شهر أفريل، وتنظيمها عبر تشفير الأوراق فيما سيتم توسيع الشهادات المطلوبة من 16 إلى 28 شهادة، أي 12 شهادة جديدة، وبخصوص التقاعد كشفت عن تسجيل 12 ألف خروج على التقاعد خلال السنة.

    فيما ذكرت الوزيرة في كلمة لها خلال اليوم الإعلامي حول مناهج الجيل الثاني الذي خصص للشركاء الاجتماعيين، أمس، أن إعادة كتابة البرامج “لا يمكنها بأي حال من الأحوال المساس بالأسس والمبادئ التي تبنى عليها السياسة التربوية، وذلك طبقا لأحكام الدستور والقانون التوجيهي للتربية الوطنية”.

    وقالت بن غبريت إنه في إطار إعادة كتابة البرامج تعمل دائرتها الوزارية على “تثمين التراث الوطني الذي لا يمثل حاليا سوى نسب محدودة في البرامج المدرسية (2 بالمائة) وهو البعد الذي يعد “أساسيا في المناهج الجديدة”.

     

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  • LES FRAUDEURS ENCOURENT UNE SUSPENSION DE CINQ ANNÉES

    Triche au bac : les mises en garde de Benghabrit

     
    Mme Benghabrit, lors de la conférence régionale des cadres de l'éducation des wilayas du centre. ©D. R.
     Les services du ministère de l’Éducation nationale comptent intervenir en amont pour sensibiliser les élèves sur les risques encourus en cas de fraude.

    Les examens de rattrapage pour les trois cycles d'enseignement se dérouleront fin juin prochain ; c’est ce qu’a annoncé la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, jeudi, en marge de la conférence régionale des cadres de l'éducation des wilayas du centre, organisée, jeudi, au niveau de son département, à Alger. La première responsable du secteur de l’éducation a rappelé que ces examens de rattrapage concerneront les élèves des trois cycles qui auront obtenu une moyenne entre 4 et 4,99 pour les élèves du cycle primaire notés sur 10 et entre 9 et 9,99 pour les élèves notés sur 20. Tout en précisant que cette mesure ne concerne pas les candidats au baccalauréat, au brevet d'enseignement moyen (BEM) et à l'examen de fin de cycle primaire. “Les examens de rattrapage sont une seconde chance offerte aux élèves pour être admis en classe supérieure et éviter le redoublement”, a souligné Mme Benghabrit. Pour elle, la première raison qui a motivé son département à recourir au rattrapage est le fait que plus de 30% des élèves de première année secondaire dont la moyenne se rapproche de la moyenne pédagogique de passage (10/20) redoublent leur classe. La rencontre était, aussi, l’occasion pour la ministre de l’Éducation de  revenir sur le fléau de la tricherie lors des examens officiels en martelant que cette année, son département sera intransigeant et appliquera de sévères sanctions.      

    5 ans d’exclusion pour les tricheurs
    La ministre de l’Éducation a reconnu que l’avènement des nouvelles technologies a fait naître de nouvelles techniques de tricherie lors des examens officiels, admettant que son département devra s’adapter à ces nouvelles méthodes de copiage. “Le ministère prendra des mesures rigoureuses contre toute tentative de triche à l'examen du baccalauréat, allant jusqu'à une exclusion du candidat pour une durée de cinq ans au lieu de trois, notamment si le tricheur a eu recours aux nouvelles technologies”, a indiqué Mme Benghabrit. Pour éviter les cas de triche, elle a souligné que ses services préparaient le lancement d'une campagne de sensibilisation au profit des élèves et parents d'élèves pour les sensibiliser à la gravité de la triche lors des examens. La ministre de l’Éducation national a, par ailleurs, insisté sur l'importance de la coordination entre l'ensemble des parties concernées afin d'arrêter toutes les dispositions garantissant le bon déroulement des examens, tout en veillant au strict respect des règles de sécurité à même de préserver la crédibilité des examens.   
    L’autre point fort de son allocution est le changement de la date du concours de recrutement des enseignants qui était prévu initialement au mois d’avril.  

    Le concours de recrutement des enseignants prévu pour le mois de mars
    La ministre de l’Éducation a annoncé que le concours de recrutement des enseignants sera organisé fin mars prochain, soulignant que son département attendait toujours la réponse de la direction de la Fonction publique concernant le nombre de postes à pourvoir et les nouvelles spécialités. Mme Benghabrit a rappelé que la nouveauté cette année est que le candidat disposera d'une durée d'un mois pour se préparer au concours qui comportera deux épreuves, l'une écrite et l'autre orale. Il y a lieu de rappeler que le nombre de postes ouverts au concours de recrutement est de 19 000 postes.
    Il faut savoir que la conférence régionale des cadres de l'éducation des wilayas du centre du pays était l’occasion pour le département de Mme Benghabrit de faire le bilan d’un certain nombre d’actions et préparer d’autres. La rencontre a porté sur deux grands volets, à savoir le suivi et l’évaluation ainsi que la préparation et l’organisation d’actions stratégiques. L’objectif de la rencontre est de faire le bilan d’actions d’importance, à savoir l’exécution des dispositions de l’instruction interministérielle n°003 du 12 octobre 2015, le versement des rappels aux bénéficiaires des opérations d’intégration et de promotion et la mise en œuvre de la charte d’éthique du secteur de l’éducation nationale. La rencontre avait aussi pour but d’examiner les aspects liés à la réparation d’opérations stratégiques dont les examens nationaux, les concours de recrutement et la rentrée scolaire 2016-2017.

    DJAZIA SAFTA

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  • Par DDK | 13 fev 16

    Éducation nationale Benghebrit l’a annoncé avant-hier

    Des examens de rattrapage pour les élèves

     

    «Les examens de rattrapage pour les trois cycles d'enseignement se dérouleront fin juin prochain. Le ministère prendra des mesures rigoureuses contre toute tentative de triche, lors des examens officiels allant jusqu'à l'exclusion de l'examen du baccalauréat pour une durée de cinq ans. Le concours de recrutement des enseignants sera organisé fin mars prochain».

    C’est ce qu’a fait savoir, avant-hier jeudi, à Alger, la ministre de l’Éducation nationale, Mme. Nouria Benghebrit, lors de la conférence régionale des cadres de l'Éducation des wilayas du centre. La ministre a tenu à préciser que les candidats au baccalauréat, au brevet d'enseignement moyen (BEM) et à l'examen de fin de cycle primaire ne sont pas concernés par cette mesure. Ces examens de rattrapage concerneront, en effet, les élèves des trois cycles qui auront obtenu une moyenne entre 4 et 4,99 pour les élèves du cycle primaire notés sur 10 et entre 9 et 9,99 pour les élèves notés sur 20. «Les examens de rattrapage sont une seconde chance offerte aux élèves pour être admis en classe supérieure et éviter le redoublement. Près de 30% des élèves de première année secondaire dont la moyenne se rapproche de la moyenne pédagogique de passage (10/20) redoublent leur classe», a affirmé Mme. Benghebrit.

    Triche, le ministère hausse le ton

    Dans ce sillage, cette dernière a fait état des mesures «rigoureuses» qui seront prononcées à l’égard des candidats qui tricheront aux examens officiels. «Le ministère prendra des mesures rigoureuses contre toute tentative de triche lors des examens officiels allant jusqu'à l'exclusion de l'examen du baccalauréat pour une durée de cinq ans», a-t-elle assuré. Mme. Benghebrit a mis l’accent sur l’importance de la coordination entre toutes les parties concernées, afin d’assurer le bon déroulement des examens de fin d’année. «Il faut réunir toutes les conditions au double plan pédagogique et logistique», a-t-elle dit, avant d’ajouter que «l’élève bénéficiera d'un accompagnement en réactivant le dispositif de soutien pédagogique destiné aux élèves en classe d'examens, notamment ceux de terminale à travers notamment l'exploitation de la plateforme numérique de l'Office national de l'enseignement et de la formation à distance». Dans ce contexte, elle a fait savoir que son département est en train de préparer le lancement d'une campagne de sensibilisation au profit des élèves et leurs parents pour les sensibiliser à la gravité de la triche lors des examens.

    Le concours de recrutement des enseignants aura lieu fin mars prochain

    Par ailleurs, la première responsable du secteur de l’Éducation nationale a indiqué que «le concours de recrutement des enseignants sera organisé afin mars», a-t-elle souligné. Et d’ajouter que «le ministère de l’Éducation attend toujours la réponse de la direction de la fonction publique concernant le nombre de postes à pourvoir et les nouvelles spécialités». La nouveauté cette année est que le candidat disposera d'une durée d'un mois pour se préparer au concours qui comportera deux épreuves, l'une écrite et l'autre orale, sous la supervision de l'office national des examens et concours (ONEC), selon Mme. Benghebrit. Pour ce qui est des postes en voie de distinction, elle a estimé que l'instruction interministérielle n° 03 a permis la promotion des enseignants appartenant aux grades en voie de disparition à des grades de base et nouvellement créé, à savoir «ceux ayant achevé leur formation avant le 3 juin 2012», a-t-elle précisé. Cette instruction a également ouvert, a-t-elle soutenu, la voie à la promotion des enseignants qui s'apprêtent à achever leur formation durant l'année en cours, outre le versement des rappels des enseignants intégrés du 3 juin 2012 au 30 novembre 2014. «L'instruction a permis la régularisation de la situation de tous les professeurs techniques des lycées, des adjoints de l'éducation et de certains fonctionnaires appartenant aux corps de l'éducation, ainsi que la situation de certains intendants et sous-intendants des wilayas de Tizi-Ouzou, Aïn Defla et Bouira qui avaient passé leurs examens et étaient suspendus», a encore ajouté Mme. Benghebrit.

    Samira Saïdj

     

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  • Par DDK | 2 Février 2016 

    FOISONNEMENT DES ÉCOLES DE SOUTIEN SCOLAIRE

    Le business scolaire dynamite le système éducatif

    «L'échec de l'élève aux examens décisifs est imputé aux enseignants de son établissement, alors que sa réussite est directement attribuée aux cours de soutien particuliers». De telles déclarations émanent, à quelques nuances près, des cadres de l'éducation, dans différentes régions du pays, qui s'inquiètent de l'augmentation sensible du nombre de ces écoles parallèles. Inquiétude justifiée, d'autant qu'ils font état de l'élévation croissante de l'absentéisme dans leurs classes. Effrayant ces dernières années au niveau des lycées, surtout en ce qui concerne les terminales de différentes filières, ce constat pourrait s'appliquer aussi à d'autres paliers. Certains enseignants se disent, par conséquent, déçus par la passivité aussi bien de leurs responsables hiérarchiques que des parents concernant ces absences réitérées des élèves. D'autres professeurs, et leur nombre ne cesse pas d'augmenter, rejoignent à la moindre occasion cette masse d'employés dans ces écoles parallèles. Aucun décompte de celles-ci n'a été fait, pour l'heure, mais l'on constate qu'elles prolifèrent au niveau de toutes les localités du pays. Prenant conscience de leur caractère lucratif, les directions départementales du commerce, à l'instar de celles de Boumerdes, semble ignorer quelle attitude adopter à leur égard. In fine, l'opinion pense que les Algériens ne feraient plus confiance à leur système scolaire. Mais chose paradoxale, cet enseignement parallèle que les parents fustigent, ils u recourent par ailleurs, sans même se soucier des tarifs. «Une heure de cours privé de physique, de maths ou de philosophie est estimée, actuellement, à 1000 DA, dans le chef-lieu de la wilaya. Et je connais des parents qui peuvent débourser plus que cette somme du côté de Aïn Taya et de Rouiba», a témoigné un professeur de lycée, à Zemmouri, en retraite depuis trois années. Pourtant, ce sont des enseignants comme lui, des nouveaux détenteurs de licence ou de master non titulaires, ou même des étudiants parfois, qu'on retrouve dans ces locaux et garages qui tiennent lieu d'écoles de cours particuliers. Leur point commun : consacrer toute séance à des corrigés de questions susceptibles d'être posées lors des examens, que ce soit le bac, le BEM ou l'examen d'entrée au collège. La consigne ressassée aux candidats est celle d'apprendre par cœur certains sujets, y compris ceux se rapportant aux problèmes de mathématiques, de sciences physiques ou de dissertation philosophique. Le plus surprenant est que toutes les matières, y compris celles facultatives, pour les différentes filières, sont actuellement payées à prix fort, dans ces écoles informelles, dont on ne connait pas encore le chiffre d'affaires. Alors que naguère, les parents ne sollicitaient les cours de soutien que pour une ou deux matières et juste pour quelques semaines, le temps de donner un coup de pouce à leurs gosses. Mais pourquoi oublient-ils les avantages de l'école publique, en encourageant ce business scolaire en cette période de crise économique ?

    Salim Haddou

     

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